Fractions d'infinis, Jacques André éditeur
1999 / 2012 Fractions d'infinis – Exil / Exils. Ce poème résulte d'un projet d'écriture qui court sur deux siècles, deux millénaires, et qui trouve aujourd'hui un premier aboutissement. Matériau composite, il est le fruit d'une longue accumulation et d'un « don » de mots.
Si je vous dit exil, donnez-moi trois mots. Ces mots ont trouvé leur place en forme de balises, d'étoiles, de boussoles...
L'exil est de tous les temps, de toutes les géographies et donc le poème forcément inachevé. Toujours des êtres qui se rencontrent, se confrontent, se racontent, se battent, s'aiment, se tuent, se reproduisent, se métissent.
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Dabek se précipite, Ed. Color Gang
"Je
ne sais pas qui est ce Dabek. En tout cas, c'est un drôle de zèbre,
enfin non, c'est un homme, mais un homme qui est comme un enfant,
quelqu'un qui se permet de faire ce qu'il veut dans ce monde où la
liberté d'ordinaire n'existe pas, et qui montre, au besoin, sa propre
conception de la justice... C'est le cas quand notre héros se préoccupe
de la coccinelle qui est coincée sur le dos au tableau de bord de son
auto, mais ne voit pas la bagnole qui a fait un tonneau sur la bande
d'arrêt d'urgence de l'autoroute.
L'écriture de Bernard Deglet est très précise et agit comme une mise en scène. Il faut toujours faire attention au détail que produisent les choses autour de Dabek, dans ce monde un peu bizarre qui finit par devenir irréel quand il n'est pas regardé sous l'angle de l'habitude.
Ce n'est sans doute pas un hasard si le texte qui compose "Dabek se précipite" a fait l'objet d'une performance à Lyon en 2011. Il y a un côté très fonctionnel dans le monde de Dabek qui se déplace beaucoup et partout, bref, comme un mec d'aujourd'hui un peu curieux de tout mais assez oublieux aussi, avec la spontanéité en plus toutefois.
Nul doute que ce personnage fera de vieux os. C'est la providence qui le veut."
L'écriture de Bernard Deglet est très précise et agit comme une mise en scène. Il faut toujours faire attention au détail que produisent les choses autour de Dabek, dans ce monde un peu bizarre qui finit par devenir irréel quand il n'est pas regardé sous l'angle de l'habitude.
Ce n'est sans doute pas un hasard si le texte qui compose "Dabek se précipite" a fait l'objet d'une performance à Lyon en 2011. Il y a un côté très fonctionnel dans le monde de Dabek qui se déplace beaucoup et partout, bref, comme un mec d'aujourd'hui un peu curieux de tout mais assez oublieux aussi, avec la spontanéité en plus toutefois.
Nul doute que ce personnage fera de vieux os. C'est la providence qui le veut."
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Engeances, Ed. La passe du vent
Après Angiomes & Engelures, vient le tour de Engeances.
Frédérick Houdaer, fidèle à ses goûts littéraires et à ses choix esthétiques, développe ici ce qui, pour lui, fait figure d’art poétique. Une poésie narrative, le plus souvent clamée à la première personne du singulier, qui dit la vie passante et le monde où nous sommes, à travers des petits moments joyeux ou douloureux qui demeurent comme de minuscules incidents de l’existence. Accidents de parcours ou tranches de vie ? Les deux, à chaque instant.
« Au sommaire d’Engeances, quelques matinales, quelques femmes, de nombreux poèmes matérialistes (ou tentatives de) consacrés à l’écriture & à la lecture, un sandwich « hors de prix », des chantiers et des anges. C’est suffisant, non ? »
Frédérick Houdaer, fidèle à ses goûts littéraires et à ses choix esthétiques, développe ici ce qui, pour lui, fait figure d’art poétique. Une poésie narrative, le plus souvent clamée à la première personne du singulier, qui dit la vie passante et le monde où nous sommes, à travers des petits moments joyeux ou douloureux qui demeurent comme de minuscules incidents de l’existence. Accidents de parcours ou tranches de vie ? Les deux, à chaque instant.
« Au sommaire d’Engeances, quelques matinales, quelques femmes, de nombreux poèmes matérialistes (ou tentatives de) consacrés à l’écriture & à la lecture, un sandwich « hors de prix », des chantiers et des anges. C’est suffisant, non ? »
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Le poème commun, Ed. Lieux-dits, Collection Duos
Commencé
en 2008 par quatre vers lancés par Jean de Breyne, ce poème commun
avance et se contruit au fil des voyages (Lyon, Rustrel, Zagreb, Buenos
Aires, Santiago du Chili, Montréal, etc.) comme une correspondance
poétique, cartes postales d'une amitié en devenir entre deux poètes que
tout sépare, les lieux, l'âge et même de style d'écriture. Pourtant ici,
on ne saurait dire qui a écrit quoi. Quatre mains, une seule voix.
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